Carnet de route

Nous voilà partis le samedi 9/9 en direction du Col des Tentes où nous laisserons nos voitures pour un week end dans le Massif de Gavarnie. Bernadette, un trio de Jean, Benoit, Thomas, Élise font partis de la belle aventure que Peio a proposée : l’ascension du Casque du Marboré par la voie souterraine et la Tour du Marboré. 

Lors de notre ascension jusqu’à notre emplacement de bivouac proche du refuge des Sarradets , Tico comptera environ 300 personnes que nous croiserons en sens inverse. Après un bon repas au refuge arrosé de génépi, la nuit étoilée et la vue imprenable sur le cirque de gavarnie  motivent certains à dormir à la belle étoile…..c’était sans compter sur la pluie que la Météo n’avait pas prévu vers 22h. Certains arrivent à se faufiler au sec dans le refuge avant que les portes ne soient fermées et d’autres se réfugieront à 3 dans une tente prévue pour 2……La nuit fut donc compliquée pour trouver le sommeil mais n’altérera ni la bonne humeur ni la forme de ceux qui ont partagé un dortoir improvisé. 

C’est dans les premières lueurs du soleil et après un second orage que la marche reprend sa course dimanche. Le passage à la brèche de Roland offre un panorama magnifique sur les Pyrénées Aragonaises et le Canyon d’Ordesa Nous entamons, alors, notre ascension vers la voie souterraine où la vigilance est de rigueur pour trouver les bonnes prises et éviter la chute de pierres. Dans la grotte, une chaîne s’organise pour d’abord faire passer les sacs à dos qui seront suivis par leurs propriétaires. Et enfin les 8 mulots peuvent sortir un à un du trou minuscule pour retrouver la lumière du jour. Certains parleront de renaissance ! Nous continuerons encore notre ascension dans des éboulis avant d’atteindre le sommet du casque. Nous pouvons apercevoir le Mont Perdu au loin dans les nuages. De là nous poursuivons notre route pour atteindre la Tour du Marboré. 

Les objectifs de la journée des deux 3000 sont atteints avec succès. Tout le monde est fier de l’équipe. 

Nos pique nique seront appréciés, à l’abri du vent, agrémentés d’une tortilla aux piments et d’un bouchon de génépi. Merci à Bernadette et Jean. Il est l’heure de redescendre par une autre trace qui emprunte le pas des isards. Retour à la brèche, la boucle est bouclée. Technique, sécurité, endurance et bien être, mais toujours avec un esprit orienté vers l’inattendu, nous avons tous apprécié ces instants magnifiques que l’on vit en montagne Merci à Peio pour cette belle aventure et savoir réunir les esprits en action.