Carnet de route
Les beautés du Jaizkibel
Le 28/04/2024 par Bourda Sylvie
Les beautés du Jaizkibel - 28/04/2024
Nous aurions dû être aux 3 Couronnes mais avec les précipitations de la veille le rocher avait de fortes chances d’être mouillé. C’est donc la prudence qui nous a poussés à abandonner cet objectif pour la deuxième fois en quelques mois.
Dès le départ du parking de la Tour Santa Barbara, la beauté du paysage nous fait oublier notre rendez-vous manqué avec la Peña de Haya. Celle-ci nous nargue sur notre droite mais le soleil nous promet une belle journée et l’océan bleu marine nous tend les bras.
Nous rejoignons le chemin côtier à la Pointe Biosnar où nous faisons une courte pause fruits secs - nuts. Les discussions vont bon train.
Les choses sérieuses commencent aux alentours de la plage des fossiles où la marée presque basse nous dévoile les fameux Paramoudras du Jaizkibel.
Nous poursuivons dans un joli sous-bois de pins avant de gravir la falaise d’Erentzin qui nous dévoile sur ses balcons des cavités de grès ornées de formations ressemblant à sculptures du gothique flamboyant, les Taffonis.
Le sommet nous offre une jolie terrasse avec vue sur la mer pour notre repas bien mérité et une petite sieste au soleil. Mais c’est sans compter sur nos visiteurs surprise. Des dauphins ou plus vraisemblablement des marsouins prennent leur repas sous nos yeux dans une zone où les mouettes plongent et où un petit bateau s’est arrêté pour pêcher. Les jumelles circulent, c’est l’excitation dans notre groupe de Cafistes peu habitués à ce genre de rencontres. Alors que les dauphins s’éloignent, il nous semble reconnaître une baleine voguant dans la même direction. Les dauphins repasseront en direction opposée une 1/2 heure plus tard, en mode croisière. Ils sont une petite trentaine.
Nous reprenons notre ballade découverte en suivant les traces blanches du Club Basque de Camping. La Concha, les tortues ou le moine, ne sont pas toujours faciles à trouver ou identifier mais notre persévérance est récompensée par de belles photos.
Enfin, nous arrivons dans le Canyon de Labetxu, surnommé « la vallée des couleurs ». Là, une cavité de grès rose est décorée de paramoudras jaunes. Plus bas dans le canyon, des murailles de couleurs similaires et des formes extravagantes excitent notre imagination. Gérard y voit même la représentation d’une bouche ouverte.
La visite touche à sa fin mais pas notre randonnée. Pour remonter à nos voitures, 400 mètres plus haut, François et Laurence proposent un sentier ludique, autrement dit où il faut mettre les mains dans deux passages. Un petit clin d’œil à notre rendez-vous manqué avec les 3 Couronnes! L’équipe passe sans problème sous l’œil attentif de Gérard.
C’est bien sûr autour d’un verre que s’est terminée cette belle journée.
